L'interview de Jean-Christophe Pol

Qui es-tu ? Peux-tu nous parler de ton parcours et de ton travail ?

Je suis né en 1967 et pratique la BD depuis l’âge de 8 ans. En 1990, je suis entré aux Editions Jibena, spécialiste de la presse jeux et mot croisés, pour étoffer leurs publications jeunesse par des bandes dessinées et divers articles. En 2004, j’ai sorti mon premier album personnel, Le Chant du corbeau à La comédie illustrée, ce qui m’a ouvert la porte de l’édition. Je partage aujourd’hui mon travail entre des BD humoristiques commerciales pour divers éditeurs et des travaux plus personnels pour La boîte à bulles.

Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans l’aventure BOOCHKOOZU ? Qu’est-ce qui t’intéresse dans la bande dessinée muette ?

Par amitié pour Johan et pour le plaisir d’avoir une activité fanzine alors que je suis professionnel. La bande dessinée muette en soit ne m’intéresse pas  plus qu’autre chose, et à vrai dire je déteste les contraintes comme base de récit. Les planches de Pienocchito présentées dans ce premier numéro ne sont d’ailleurs pas totalement muettes. Elles ont été publiées dans le magazine Les enfants s’amusent (ed. Jibena) il y a quelques années.

Sur quoi travailles-tu en ce moment ? Quels sont tes futurs projets ?

Je travaille actuellement sur une série de gags qui a pour thème les années 70 pour le label Drugstore (Glénat), sur un scénario de Turalo. Parallèlement, j’avance un album d’aventure policière humoristique en co-scénarisation avec Leduc, Le serpent surenchère. Ce sera le premier volume des Gendarmettes, chez Clair de lune. Deux albums sont aussi prévus à La boîte à bulles : Précipice sur un scénario de Michel-Yves Schmitt, et Rien ne sert de t’aimer, que je réalise seul.

Extrait de La maison dans les blés